mardi 2 octobre 2012

Je suis où?

Je le sais plus mais je m'en doute...

Je vais vous faire un aveu... Je m'ennuie de ne pas avoir le temps d'écrire. Je vais le retrouver et vous pourrez lire encore.

Le temps, on le choisit.

Faut que:

-Je me branche sur internet sans squater celui ma grande amie.
-Je dois payer mes comptes.
-Je dois faire le ménage.
-Je dois nager.
-Je dois prendre soin de mes filles qui me restent.
-Je dois manger.
-Je dois bien dormir...

Si non, c'est l'annonce qu'après une reprise au travail très difficile pour beaucoup de raison, je sais que ça va aller mieux. Présentement, j'avoue en douter un peu.

Je m'ennuie d'être lu et que vous sachiez ce qui se passe dans mon quotidien. J'éteinds mes feux et je vous revient.

Jo Vitamine

vendredi 22 juin 2012

vendredi 15 juin 2012

Hibiscus

Changement de couleur
Cette magnifique plante, un peu difficile à garder longtemps. Il faut être alerte parce que les araignées rouges s'y installent souvent. Elles ont besoin de beaucoup d'eau, beaucoup de soleil et  beaucoup d'amour.

Je ferme un cercle aujourd'hui.

J'ai perdu mon hibiscus en quittant mon conjoint en 2005. Une bouture m'avait été donnée par la mère de ma meilleur amie de l'époque, FM. FM était mon amie des 400 coups. Nous étions toutes les deux, les doigts d'une même main! Parté de Football à la télé (surtout la coup Gray et le SuperBowl), beaucoup de sport, les fins de semaines de la St-Jean à Val-Barette (Mes enfants m'en parlent encore. C'est fou comment le camping près d'une super plage peu marquer), La bière en gros pichet, Les rires, Le cinéma et Les nuits de sortie dans la ville...

Je l'ai perdu. Elle n'était pas d'accord avec mes choix de vie qui empoisonnaient la sienne et elle m'a quitté. Je pense que ses choix pour l'église de scientologie l'ont aidés, mais enfin... Ce n'est pas mon histoire. Mon histoire c'est que sa mère m'a donné quelques branches de son arbre hibiscus avec des fleurs roses à double corolle. Il fleurissait toujours.

Mon X l'a planté et replanté. De quelques boutures, il est devenue un arbre vraiment d'une beauté à couper le souffle. Ma relation se dégradait, l'hibiscus se dégradait aussi... Je l'ai gardé en vie du mieux que je pouvais. Quand je suis partie, je ne l'ai pas empoté, ni emporter et j'ai regretté. Je n'ai pas su si ce magnifique arbre était mort.

Jusqu'au jours où: numéro 4 est arrivé avec une fleur rose dans ses cheveux. Mon cœur a bondi en chamade. J'en ai pleuré de l'intérieur en silence.

Dans les semaines suivantes, j'ai été acheté avec numéro 5 deux poches de granules. Il fait toujours frais au bord du fleuve... On ne sait jamais. L'hiver n'est pas encore terminé et l'automne approche. J'ai aussi acheté pour ma petite un plante qu'elle a choisi, dans un petit pot: une violette africaine à fleurs roses. Puis j'ai vu les hibiscus, en levant les yeux sur tout un groupe en floraison. J'en ai acheté un petit à fleurs à double corolle. Je suis dans une nouvelle relation avec un homme fantastique qui a de nouvelles couleurs. Les fleurs sont magnifiquement jaunes!


Il y a un équilibre quelque part, dans l'univers. Ce qu'on laisse derrière n'est pas si important. Comme rien n'arrive pour rien et que le meilleur est à venir, la signification d'un objet partira avec nous. En écrivant ici, je laisse un peu ma trace. Je me dis que malgré toutes les briques (épreuves de la vie) que je reçois sur le tête, je suis bien avec mes choix.

mardi 24 avril 2012

Ma grand-maman s'est éteinte cette nuit...

Ma grand-maman s'est éteinte dans la nuit comme elle le voulait.
Elle voulait s'endormir et ne pas se réveiller.
Elle disait que le bon Yieu l'avait oublié.
Elle a mis au monde 17 enfants.
Elle disait que c'est les deux fausses couches qui avaient été le plus difficile. On saigne beaucoup.
Elle a perdu deux enfants en bas âge.
Elle a perdu trois grands en haut âge (dans les soixantaine).

Quand je lui ai parlé avec l'ordinateur, sur Skype, la dernière fois, j'ai pu lui dire que je l'aime. Quand je l'ai vu la dernière fois, je lui ai dit que mes trois oncles l'attendaient au ciel pour faire un "parté". Ma grand-mère ne boit même pas. Elle avait toujours un sourire pour nous dire qu'elle comprenait. Elle avait toujours tout compris. Elle était la dernière à partir dans les fêtes. Je suis toujours restée avec l'impression qu'elle n'était jamais fatiguée.

C'est pour elle et par elle que dans mon cœur j'allais avoir beaucoup d'enfants. Je ne sais même pas si on dirige notre propre vie. Je pense que par désir on en oriente une grosse partie. J'ai toujours dit que j'aurais des enfants et que si je ne pouvais pas en avoir, je les adopterais. J'ai enfanté cinq fois. j'aimerais bien raconter chacun des mes accouchements. Chacun a, sa merveilleuse histoire. Mais là, je vote pour le dernier.

Je suis devenue enceinte avec grande surprise. Ma maison était nouvelle. Mon char était nouveau. Mon iPod était neuf. Mon conjoint venait tout juste d'entrer dans ma nouvelle vie. Et comme des enfants, j'en avais assez, je ne voulais pas en avoir un de plus. Dure. Grand-maman m'a toujours dit que plus il y en a, plus ils s'élèvent tout seul. Le plus difficile c'est d'en avoir huit avec le plus vieux qui a huit ans. J'allais donc avoir cinq enfants. Mon nouveau conjoint a un garçon. L'accouchement avait été horrifique (bébé pris, bassin trop petit, césarienne et j'en passe ...) Puis, j'accepte. Nous allions avoir un bébé, ensemble.

Pendant un festival de musique, je croise mon amie. Je lui annonce la nouvelle. De ses grands yeux bleus, elle me demande:" Tes autres accouchements, Y se sont bien passé?" Moi de lui répondre avec mon grand sourire: "Ils sont tous sortis par le même trou!" On a rit. Elle me demande si j'avais pensé à la maison des naissances. Jamais dans les fait, elle sollicite sa clientèle. Elle est sage femme, voyez-vous! Elle a étudié en Ontario et est une des premières à avoir pratiqué légalement au Québec.

Mon conjoint, de sa mauvaise expérience et moi, du système de santé rassurant et hermétique en quoi je croyait, décidons d'aller visiter un lieu de naissance différent.

Nous en sommes sorti emballés. De fil en aiguille, notre sage femme nous propose d'accoucher à la maison. La relation est tellement différente entre l'organisation d'un accouchement à l'intérieur du système de santé aseptisé et  l'organisation d'un accouchement à l'intérieur de la maison des naissances. Comme j'ai une garde partagée, une semaine sur deux, nous décidons d'accoucher à la maison des naissances à 40 km si les enfants sont avec nous.  J'aurais un peu de répit. Si les enfants ne le sont pas, nous accoucherons à la maison. Notre sage femme habite à deux rues. C'est facile et c'est un plan parfait.

Mais voilà, j'ai eu un soir de fausse alerte. J'ai eu un soir et une nuit où mon corps s'est tout simplement pratiqué et les enfants n'étaient pas là. Deux sages femmes sont débarquées avec trois énormes valises d'équipements: une valise pour le bébé, une valise pour moi et une valise pour elles. J'ai compris que la formation actuelle des sages femmes est celles des infirmières spécialisées en accouchement avec un baccalauréat de 4 ans. J'étais chez moi. Pas de voiture. Pas de valise. Pas de souci.

La semaine suivante, le vrai travail a commencé. Les enfants étaient chez nous. Je ne voulais pas embarquer dans un char. Alors, trois sages femmes sont débarquées avec "tout le bataclant". J'avais une personne pour m'accompagner. Une personne pour le bébé et une stagiaire. J'avais mon amoureux, mon lit, mes affaires.

Je me rappelle du travail. Je respirais de mon mieux et malgré tout, ça faisait MAL. J'ai fait promettre à mon amoureux de me rappeler que je n'en voulais plus d'autre (enfant).

Je me rappelle m'être dirigé vers le lit en me demandant comment j'allais me placer. J'étais habituée aux étriers, coucher sur le dos. Ma tête, toujours en transe, j'entendais une douce voix (celle de ma sage femme) me dire que mon corps saurait quoi faire.

Je me rappelle d'avoir hurlé de douleur et de supplier de crever mes eaux. Ce que ma sage femme a essayé de faire en vainc. Je savais que dans moins d'une demi-heure, la boule serait sortie.

Je me rappelle d'avoir eu un méga-versement. Les eaux se sont crevés tout seul. Ce n'était pas grave. Mon lit était fait. Mon rideau de douche était par dessus. Le lit d'accouchement était prêt et les sacs de plastique aussi.

Je me rappelle avoir entendu ma douce voix me dire de me diriger vers la tête du lit. Dans ma tête, les contractions tellement intenses et douloureuses me faisait voir la tête du lit loin, loin, loin... Comme Tombouctou, je vous le dis. J'étais lourde comme un phoque et je trainais tous mes membres. Mon amoureux était là. Je savais qu'il souffrait avec moi. J'ai vu son bras se placé pour que j'appuie ma tête. J'ai vu ma sueur coulée de mon front et je me suis dit que mon corps travaillait si fort. J'étais à quatre pattes et j'ai entendu la douce voix me dire qu'il ne resterait qu'une poussée. La tête bien installé dans l'entre-jambes. J'ai senti à peine la brûlure puis j'ai poussé en même temps qu'une contraction. C'est maintenant que ça sort, que je me suis dit. J'ai entendu un gros "flock à flock" et ma douce voix me dire de l'attraper par en dessous. Mon dieu qu'elle était grosse. Son cordon était énorme et je pèse mes mots, le bébé aussi. Protégée dans un duvet blanc, elle s'est mise à respirer tranquillement sans pleurer de douleur. Elle a pleuré de la vie.

Je me rappelle que mon conjoint a dit qu'il voyait les yeux de sa mère. Je me rappelle de n'avoir rien ramasser. Je me rappelle que le placenta était entier. Je me rappelle d'avoir été recousu. Ma grand-mère m'a raconter qu'elle, elle ne l'a jamais été. Que ça coutait moins cher d'accoucher avec la garde Maillou (2 piasses)  que le médecin (7 piasses). De toute manière il avait jamais le temps de se rendre. Combien de fois ma grand-mère à accoucher toute seule? Elle m'a dit qu'elle accouchait le soir parce qu'il fallait travailler dans les champs, le jour, pour ramasser les patates. Dans les moments difficiles, je pensais à elle. Ça va rester comme ça.

Mon conjoint m'a raconté que nos co-locataires n'ont pas dormi. Il m'a dit que dans la cuisine, il se tenait debout avec notre petite dans les bras. Elle était en sécurité, emmaillotée, avec une jolie tuques rose. Mes enfants ont dormi, paisiblement au sous-sol, toute la nuit. Ma deuxième est montée et en ouvrant la porte. Elle a vue: mon conjoint se tenait debout, la petit dans ses bras, la tuque qui dépassait. Un co-loc  de 6 pieds à ses cotés qui se faisait un café. Elle a dit: "Aglaé, Aglaé est née!" Notre coloc avait les larmes aux yeux, son père aussi.

Je me rappelle que les enfants ne sont pas allés à l'école. Ma belle-mère est venue avec son petit-fils. Notre famille s'est agrandi. Une très belle journée d'avril.

Il y a 4 ans de cela. La vie commence. La vie finit.

J'ai souvent des discussions sur la mort et je pense qu'on ne peut plus mourir de vieillesse. On doit mourir du cancer. On doit mourir d'un AVC. On doit mourir d'un embolie pulmonaire. On doit mourir de la grippe. Mais on ne peut pas mourir de sa belle mort, comme grand-maman disait.

Je sais que le temps étanchera ma peine, celle de ma grande très grande famille aussi.

C'est extraordinaire parce qu'elle est morte comme elle le voulait, avec toute sa tête, à 98 ans et 9 mois.

lundi 23 avril 2012

Pour Centraide Bas-St-Laurent, Accueil Maternité


l’Accueil Maternité, voici ma petite histoire.
Il y a des périodes difficiles dans la vie, ceci pour tout le monde. Moi, la mienne fut l’annonce de ma 5ème grossesse. 
Je vivais une séparation. J’avais 4 enfants en garde partagée. Mes parents vivent à Les Bergeronnes, de l’autre côté du fleuve St-Laurent. Ma sœur ainée vit à Erdeven en Bretagne. Mon frère vit à Boston, MA.  Ma sœur cadette vit entre Montréal et Los Angeles. J’avais un nouveau conjoint. J’avais un petit être qui grandissait dans mon ventre. J’éprouvais beaucoup de joie mais aussi de l’inquiétude.
Ma sage femme m’a donnée une liste d’organisme d’aide quand elle a compris la panique et l’état de choc que l’annonce d’un cinquième enfant faisait chez moi. Je ne suis pas pauvre. Je ne suis pas riche. Mais, elle, a vu ma détresse. Parmi ses noms, il y avait Accueil Maternité. Elle m’a fortement conseillée d’appeler. Ce que j’ai fait.
Je me souviens de la voix qui m’a répondu. Je me souviens des premiers contacts. Je me souviens que le mot accueil prenait tout sons sens. J’ai commencé à sortir de chez moi parce que j’avais un endroit où aller, comme une sorte de famille.
J’y suis allée enceinte puis avec mon petit bébé. J’ai mangé. On m’a donné des vêtements pour ma petite. On m’a permis de prendre le temps de m’assoir. On m’a permis de prendre le temps, de dormir et de me reposer. J’ai eu mes bras et mes épaules allégés, pendant quelques minutes de l’après-midi, durant mes visites, assez pour sentir un peu moins la gravité qui nous met à terre quand chaque femme met au monde. J’y ai rencontré de bonnes et de belles personnes. Quelques unes sont devenues mes amies.
Lorsque l’énergie est revenu, après 2 ans, j’ai voulu donner au suivant et partager cette expérience. Je ne travaille pas beaucoup encore. Je n’ai pas beaucoup d’argent. Ce que j’ai, c'est du temps. J’ai demandé à être bénévole, ce que je suis aujourd’hui.
Pour moi, je transforme les sous que les gens donnent à Centraide Bas-St-Laurent en temps pour les mamans qui ont besoin de soutien.
Je ne sais pas si il existe un prix pour la meilleure maman du monde mais je connais un endroit où on peut aider à le devenir.

dimanche 18 mars 2012

Pas 1 mais 2 crimes parfaits... d'une mère indigne parmi tant d'autres

Ce soir, j'ai réussi mon deuxième crime parfait. Fallait que j'écrive là dessus.

C'est quoi un crime parfait pour une mère comme moi.

Première épisode:
Je suis alors mère de seulement 4 enfants. Une voiture de 5 personnes fait encore l'affaire. J'ai déménagé... rrrrrmmmmm... Je me reprend. Je me suis fait déraciner de Montréal et je m'en ennuie beaucoup. Ma sœur cadette habite dans mon ancien appartement et mon goût d'aller faire une petite "saucette" est toujours de mise et me fait le plus grand bien. Je pars donc un de ses vendredis où le lundi est congé, avec ma gang, dans l'auto, un vendredi soir. La soirée sera d'un conduite parfaite c'est à dire sans arrêt. Nous sommes partis avec toutes les chips et cochonneries que les enfants aiment. Je les en est bourrée. Je souhaite qu'ils s'endorment en chemin pour arriver à Montréal après 567km de route. Il sera 1 heure du matin. Je transfère tous mes enfants un à un dans un lit. Il n'y en a pas un seul qui se réveille. Pendant que ma sœur nous verse un verre de vin rouge de très bon goût. Je rentre les bagages et nous nous assoyons pour parler tranquille. C'est ça un crime parfait.


Kokine qui a maintenant les oreilles droites et pointues
Deuxième épisode (arrivée ce soir même):
J'ai une nouvelle membre de la famille qui a deux mois. Une petite Westie toute mignonne qui est dans la maisonnée depuis neuf jours. Mes quatre plus vieux sont chez le papa (X). J'ai ma copine qui est passé et numéro 5, qui vit avec moi en permanence, n'a pas assez vu ma copine qu'elle aime beaucoup. Me demande de lui téléphoner et m'organise un souper impromptu fort agréable qui se termine tôt. Mon amie travaille encore plus tôt le matin. Nous revenons avec la Westie et numéro 5 après avoir bien mangé (patate au four, chou fleur, poulet à la can de bière dans le cul sur le BBQ préparé avec brio par son amoureux). J'arrive à la maison avec deux endormies. Transfère parfait sans réveille. L'autre crime parfait d'une mère indigne parmi tant d'autres.

Merci pour les applaudissements. Très appréciés.

J'ai eu du temps pour écrire, finir de passer la balayeuse au sous-sol et faire la vaisselle et écouter les nouvelles à Radio-Can...

Et Vlan, je me pète les bretelles!


mardi 21 février 2012

Des vrais vacances?


Me voilà. J’essaie de m’installer pour écrire et si je veux entendre la musique qui passe de mon ordinateur au système de son de la maison bleu, je dois rester attacher à un câble. Dans la maison blanche, c’est moins compliqué. La communication entre tous les ordinateurs de la maison, l’imprimante, l’internet, le son et les iPods est sans fil et je peux être partout, assis dans le meilleur siège. Je n’ai pas à réfléchir à mes vieilles jambes qui vont s’enquilosé si je ne les élèvent pas un peu. Nous cherchons, dans la maison blanche, les multiples combinées pour répondre au appel, mais ce n’est pas grave. Ce soir, je suis là, seule, dans la maison bleu et je dois m’assoir sur un coin dure et froid. Je suis dans un mélange entre le jeune et le vieux. Je dois brancher mon ordinateur pour écouter la musique sur le système de son Realistic (encienne marque de RadioShack). Je remarque ici, un mélange entre la technologie d'avant et maintenant.
Je me console. J’ai la chaleur du feu dans mon dos et la musique dans mes oreilles. J'aime la maison bleu pour ce bon retour en arrière dans le temps.
Ce soir, j’ai deux choses à écrire: 
1. Je veux écrire sur ma mère:

On rit beaucoup. J’ai déjà raconté qu’elle n’utilisait tellement pas d’électricité que la société d’état est venu vérifier si mes parents ne trafiquaient pas leur compteur. Et bien non, ma mère est économe. Elle est LA plus économe que je connais et en tout. Elle ne gaspille pas l’eau encore moins la chaude. Elle ne jette pas de nourriture. Elle en fait ce qu’il faut. Quand il y en a trop, on mange des restants. Elle lave souvent les vêtements à la main. La laveuse prend trop d’eau et ça brise les tissus. La sécheuse ne sert pas. Elle étend les vêtements. Elle chauffe sa maison au bois dans un poêle qui fait cuire presque toute sa nourriture. La viande mijote. Les soupes mijotent. L'eau du thé chauffe toute seule pendant qu'elle fait des mots croisés. On a rit parce qu’elle se demande pourquoi HydroQuébec est venue changer son compteur d’électricité cette semaine. La société n’a pas changé ceux de ses voisines et voisins! Ils ont changé seulement le sien. Ça nous fait rire.  Bizarre mais Hydro devrait plutôt venir pour observer ma mère qui dépense moins d’énergie au lieu de vérifié si elle est hors la loi...
Motoneige de maman
Bois coupé en deux jours



2. Je veux écrire sur mon père: 


Je suis allée avec lui couper du bois sur sa terre. Tout le travail qu’il fait est méthodique, minutieux et calculer avec les saisons. Quand il fait beau, il coupe un arbre. Il transporte le tronc en morceau qu’il mesure avec sa scie mécanique. L’arbre tombe toujours du bon côté et il ramasse tout. Il transporte les morceaux vers un lieu pas trop loin où cette été, il sera fendu. En été, il viendra le transporter avec son tracteur et une remorque. Le bois sèche pendant deux ans. Il coupe les gros arbres et laisse les petits pour que la forêt se renouvelle. Le bois ne coûte pas d’argent mais c’est du travail. J’ai transporté, coupé et porté. Le mot travail prend tout son sens. On est dehors. On prend le temps. On respire l’air pure et on entend le pic-bois. On s’est pris avec le sky-doo et on a travaillé ensemble pour remettre la slegh dans le chemin sans trop forcé. Un belle après midi de semaine de travail sans faire un sous. Il en coupe deux par semaine. Il aura fini de couper dans deux arbres pour les deux prochaines années.
Quoi dire sinon merci.


J’aime mes parents. Je suis tombée dans une bonne famille.

dimanche 12 février 2012

Besoin de ... la suite.

Premier besoin: Besoin de dormir
Deuxième besoin: besoin d'amour et être capable de l'apprécier.
Troisième besoin: Bien manger
Quatrième besoin: Faire du sport.

Bien manger:
Je ne suis pas végétarienne. Je ne suis pas carnivore. Je suis comme dans les livres de sciences: omnivore. Je mange de tout mais pas n'importe quoi. Je viens de terminer mon pesto. mmmmmm. La recette est tellement simple: huile d'olive, feuilles de basilique, ail, fromage romano et une moulinex pour mélanger le tout. Je le congèle en petit pots. J'ai fait du caramel. Mon amie ma demander une "batch". Mon caramel est le meilleur au monde et je ne blague pas, tout comme mon sucre à la crème (2 tasses de cassonade, une tasse de crème 35%). Il faut utiliser des ingrédients simples et avoir pratiqué la confection à plusieurs reprises. Je ne parlerai pas de ma confiture aux abricots et de ma gelée de pommettes.
Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est quand je fais un repas et que tout mon monde mange sans rouspète.
Plats appréciés de tous mes enfants:
- Salade césar du livre de recette Primo.
- Spagetti avec la sauce à mon chum.
- Nouille au fromage à grand-m'man.
- Ragout de pattes de porc (Je n'attends pas d'être à Noël).
- Pâté au saumon (non confectionné avec du saumon en canne).
- Lazagne standart (pas d'épinard ni de fromage cottage).
- Pâté chinois.

Et je ne parle pas des desserts et petits gâteaux: madeleines, un gros biscuit au pépite de chocolat (gros comme un pizza), carrées au rice crispize qu'on mange chaud avec une cuillère, sucre à la crème, tarte aux pommes et canneberge, crotte de chameau (bouchée au chocolat vite, vite, vite), bleuet congelé, "pain cassonade et crème", baklava de Eggy, etc.

J'aimerai savoir faire des croissants... J'ai essayé. Faudrait que je réessaie. Je n'y arrive pas encore.

Faire du sport:

C'est le plus difficile. Il faut faire un sport régulier. Pas trop exigent mais assez pour faire monter le cardio. Le secret: la régularité et en faire pour le reste de vos jours sans se blesser. Il faut être assidu et ne pas lâcher. Moi, mon sport est la natation. Pour être assidu et ne pas lâcher, je fais du social en même temps. Quand je nage, je peux faire tous les autres sports. C'est bon pour ma tête, mon corps et mon tempérament. J'ai beaucoup de difficulté quand il faut que je sorte de chez moi pour me rendre au pratique mais je ne regrette jamais quand j'en reviens. Mon corps me remercie. Ma tête aussi.


jeudi 9 février 2012

Numéro 13...

13- Planifier les repas en suivant les spéciaux et le guide alimentaire canadien sans briser son cerveau, ni la planète, ni son porte-feuille.


Mes règles d'or :


- J'essaie de penser à beaucoup de chose en même temps, comme tout cerveau qui se respecte. C'est bon pour le morale de ce faire fonctionner les méninges.
- Je prend le temps.
- Je fais l'épicerie pas trop en avance (6 à 8 fois par mois) (J'envoie les enfants faire les commissions. Ils reviennent avec ce que j'ai demandé et n'achète pas d'extra, comme je le fais souvent!). 
- Je n'accumule que les denrés non-périsables en spécial et qui se mangeront avec certitude.
- Je lave la vaisselle en utilisant moins d'eau qu'une machine avec de bien meilleur résultat (n'en déplaise à ma sœur qui argumente sur le sujet depuis toujours!).
- Je composte.
- Je réutilise.
- Je recycle.
- Je ne jette pas de nourriture. Comme chez ma mère, ici, on mange nos restants. Le plus avantageux encore est de fabriquer la quantité de nourriture nécessaire. Je n'y arrivent que rarement.


Dans la cuisine :


Bannir la fibre plastique (saran rap). Alternative: contenants avec couvercle qui se lavent. Papier d'aluminium que s'il se recycle dans votre région. 
Bannir les lingettes de toutes sortes et le papier absorbant (scott towel). Alternative: Les guenilles lavées.
Les petits sacs à friandises doivent être lavés et réutilisés le plus possible, puis recyclés.
Je rince et lave les articles recyclables (cannages, bidons et sacs de lait) au même moment que la vaisselle.


Mais en gros :


A. Je regarde toujours la circulaire de la semaine. Je recherche:


* La viande abordable;
* Le prix des fruits et des légumes de saison qui voyage le moins; Hydroponique en spécial, très bonne idée si c'est cultivé au Québec.
* Le bio en spécial. Ça arrive depuis qu'il y a des comptoirs de ses produits.
* Je suis ma liste. Il faut faire une liste.
* Je me demande quelle recette je peux fabriquer avec ça.


B. Aucun plat pré-préparé. Je fais tout et quelque fois du pain, les desserts inclus. En passant, des carrés au rices crispises, c'est très facile à faire... Je conseille moins de faire les choux à la crème, admettons que c'est laborieux.


D. Je planifie les repas de la semaine et je me prend d'avance pour les préparer quand c'est possible. (La mijoteuse est très utile quand je suis appelé pour travailler tôt le matin et que je dois me rendre à 120km de mon domicile.)


E. J'ai une lasagne prête à cuire, un pâté, des poissons congelés ou des trucs rapides (poissons), pour les jours chargés (c'est tous les jours), fait la fin de semaine.


F. Je fais attention à l'emballage des denrées. Les moins emballés, c'est mieux. De plus, l'emballage doit être recyclable dans ma région.


G. Les items doivent faire le moins de kilométrage possible. Kit à ne pas les acheter ou à les payer un peu plus cher. (Je respecte mon budget du mois.)


H. Je conseille de planifier en pensant à manger moins de viande et en variant l'apport de protéine avec des légumineuses. Je suis loin d'être végétarienne. Je suis pour la diversité.


I. Je fais des lunchs rarement. Quand ça arrive, le contenue est choisi pour qu'il soit mangé et mis dans des contenant avec couvercle. Pas de boîte à jus. J'ai des petites bouteilles de 125 mL de marque Nalgene avec un gros goulot qui ne coulent pas.


J. Les légumes et les fruits sont à volonté avant le souper. Je pense que c'est le meilleur moyen de les faire manger quand les enfants ont faim et dans l'alimentation général de la journée, ils en consomment plus comme ça. Notre école primaire n'accepte que les fruits et les légumes comme collation. Je trouve ça bien et facile. Ça donne une portion de plus pour les petits!


Mon bon conseil : 


Ne changer qu'une chose à la fois. En changer une autre quand la première est implantée.


En passant : 


Ma poubelle est au régime et d'ailleurs elle est toute petite. C'est fou. J'achète des sacs Glad. Ça ne coule jamais et elle reste propre. Je n'ai plus de sacs de plastique d'épicerie. J'ai acheté depuis longtemps des sacs réutilisables, solides et lavables. Les biodégradables s'en viennent. Pour l'instant, ils se dégradent trop vites et se brisent avant que j'ai le temps de changer la poubelle.


Voilà.


Et puis je n'y arrive pas toujours...  Et je me le pardonne.  Bonne chance.

mardi 24 janvier 2012

Bougre de bougre

J'ai plein de sujets à dénoncer. Plein de choses à dire. Pas le goût d'écrire.

Je devrais retrouver mon iPod pour prendre des notes à chaque fois que je pense à quelque chose à mettre ici. Au point où j'en suis, c'est plus facile de traîner crayon et calepin, de prier St-Antoine car je perds mes clefs, je perds mon porte-carte noir, je perdrai certainement ma tête bientôt si elle n'était pas attachée sur mes épaules.

Je regarde mon écran d'ordinateur qui est magistralement sali par mes enfants.

Il vous faudra voter et m'aider un peu. Utilisez les commentaires plus bas ou Facebook en écrivant un chiffre!

Sujets possibles:

1- Numéro 4 a eu un iPod pour son anniversaire. Elle a 8 ans maintenant.

2- Ma Volvo est vendu à ma petite sœur. On avait une voiture de trop. D'ailleurs, ça me fait penser qu'il faut que j'appelle les assurances.

3- Congé des Fêtes. Belles mascarades. Les enfants sont trop gâtés. Et nous y tout.

4- Maison bleu toujours aussi magnifique. J'aimerais y habiter plus longtemps.

5- Comment mon X comprends les choses à sa manière.

6- Point tournant dans ma relation de couple. On s'est rencontré il y a 5 ans. Plusieurs sujets discutables, encore...

7- Le travail: un dossier vraiment compliqué.

8- Mes dernières créations en tricots.

9- Comment réparer tous les vêtements? Est ce que ça vaut la peine?

10- Comment passer la balayeuse avec passion.

11- Arrêter de ne manger que des desserts.

12- Réussir une sortie en famille et avoir tous ses membres contents! (Déjà une solution: la montagne à 10 minutes dans deux voitures parce qu'on transporte les amis aussi.)

13- Planifier les repas en suivant les spéciaux et le guide alimentaire canadien sans briser son cerveau, ni la planète, ni son porte-feuille.

14- Faire la vaisselle avec entrain, en famille.

15- Développer ma carrière d'auteur, compositeur, interprète, comment?

À vos votes, svp.

En passant, le mélanome sur mon épaule droite est bénin. J'ai fait faire mon tatou sur le bras gauche. Magnifique. Merci à mon ami graphiste. Merci à mon mélanome. Merci à mon tatoueur: Pat. J'attends 6 mois avant de faire tatouer mon grain de beauté en forme de fleur qui est parti. La cicatrice est vraiment laide et je m'ennuie de le revoir sur mon épaule.

N.B. Je ne publierai pas de photo de mon tatou sur mon blog. Il faut me connaître, me rencontrer et je vous le montrerai. Pensez : fleur de lys,  étoiles et première lettre du nom des mes 5 enfants.