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jeudi 28 octobre 2010

Quand la vie s'arrête...

Je n'ai pas le goût aujourd'hui.

J'ai pourtant bien commencer ma journée. Je me suis levée à l'heure. Ma deuxième devait se lever à 6 h pour faire ses devoirs. Elle n'a pas eu le temps la veille. Elle a travaillé pour moi en gardant sa petite sœur, la cadette de la famille. J'étais à un souper pour l'association Rimouski ville cyclable. Je suis patrouilleur pour eux pendant l'été. Ils nous remercient en nous payant un bon repas dans un restaurant du coin. Ça me fait du bien de sortir de mon quotidien. Les devoirs ont attendu pour se faire jusqu'à ce matin.
Comme d'habitude, quand j'ai la garde de mes quatre plus vieux, je lève numéro 3 et 4 à 7h. On a mangé des bagels avec du fromage à la crème tartiné dessus. Moi, je suis avec mon éternel café fort et mes sourires de bonne humeur. À 7h30, je reconduis les deux comparses, sacs d'écoles et collations à l'école d'un autre quartier. Nous écoutons la radio. Quand les enfants descendent de la voiture, il y a un extrait d'une entrevu avec Robert Charlebois. On fait tirer un disque CD. Dès mon retour à la maison, je prends de téléphone et je compose puis recompose. Mes plus vieilles m'ont entendu hurlé les noms des 4 membres du groupe des Beatles. Le concours avait changé et j'ai gagné deux disques complètement différents. Je m'achèterai Charlebois un autre jour. C'est super.
Puis la cadette se réveille. Les grandes partent pour l'école secondaire. J'habille ma petite cinquième pour aller chercher mon prix.
À la station de radio, la personne qui m'a posé les questions au téléphone n'était pas très joyeuse. Elle avait l'air à l'envers, comme on dit. Je lui ai demandé pourquoi? Un ami de son conjoint venait de perdre son enfant de quatre ans dans un accident bête. Les larmes me montent aux yeux. Je n'ai pas de grandes paroles réconfortantes à dire et je regarde ma petite.
J'ai le cœur tellement gros.
Jardin de Métis
Je suis retournée à ma maison, en écoutant les oiseaux et la vie qui se prépare pour l'hivers. Nous nous sommes arrêtés, ma fille et moi, pour flatter le petit chien des voisins d'en face.
Je suis allée avec elle chercher les petits à l'école, de l'autre quartier. Nous avons mangé du macaroni au jus de tomate avec des carrés de cheddar fondu dedans (recette de ma mère, facile à faire, sel poivre et beaucoup d'Amour), puis des bonbons comme dessert. Mon morale ne remonte pas, même avec le potage Crécy. Je suis touchée. Je suis triste.

Dans ma tête, dans mon cœur, dans mon corps au complet, la tristesse reste.


Mes enfants sont à l'école. Je profite de la sieste pour écrire. Je dois aller faire la vaisselle et mettre du sellant dans les marches d'escalier à peindre. Ma mère et moi avons arraché le vieux tapis avec joie il y a quelques mois. Le bois est poncé et prêt. Il faut aussi que les costumes d'Halloween soit prêts pour les quatre plus vieux. Demain, dans les écoles, c'est la fête.
Reste que dans ma tête, j'ai des mots que j'ai écrit sur Facebook qui résonnent:

La mort est une leçon de vie.

Jo Vitamine

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