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lundi 2 mai 2011

Jour le plus difficile de ma vie de mère

Ce matin, j'ai fait quelque chose qui n'était pas mon choix. "À contre-cœur": mots qui résonnent dans ma tête.

J'ai dû préparer ma journée plus tôt. J'ai tout embarqué dans l'auto: mon sac de correction, mon sac à lunch, le sac de ma petite cocotte qui devait contenir ses vêtements de la journée et des vêtements de rechange, les cafés et mon déjeuner. J'ai enroulé ma petite toute endormie dans la doudou loup et je l'ai transporté dans son siège d'auto. Quand je l'ai attaché, elle m'a regardé puis m'a dit:"Je t'aime maman". Elle me le dit à chaque jour quand je l'accompagne pour s'endormir. C'est rare qu'elle peut me le dire la matin. Je suis toujours partie à cette heure, d'habitude. Cette semaine, cette vie monoparental est hors de l'habitude.
J'ai roulé vers ma gardienne. J'ai mis le sac de vêtement devant la porte. Faire deux voyages. J'ai pris ma petite comme un bébé, ce qu'elle n'est plus à trois ans et je l'ai déposé dans les bras de sa gardienne. Ma petite dernière m'a demandé un bisou et un calin, puis je suis partie pour le travail.

J'ai roulé vers le semblant d'autoroute. J'ai pleuré, d'un bout à l'autre. J'écris et je sens un serment dans le thorax, un gros "môton".

Je vais m'en remettre. J'ai encore 4 jours à vivre à ce rythme. Je ne voulais pas me retrouver comme ça. Je n'ai pas décider d'être seul avec une enfant de trois ans quand j'ai décidé de retourner au travail. Quand nous avons décidé d'avoir un enfant, mon conjoint et moi, c'était la même chose: on s'en occuperait à deux.

Je vais m'en remettre. Donner à quelqu'un d'autre le soin d'un enfant que l'on chérit. Je me dis que je devrais être avec elle. Mais j'ai accepté un contrat. Mon conjoint aussi. Je vais le respecter. Je reste tout de même avec le sentiment amère de ne pas pouvoir grandir avec ma plus petite. On apprends tellement avec eux.

Tarte au sucre réconfortante...  Nécessaire?
Ce soir, c'est les élections canadiennes. Je n'écouterai pas jusqu'à la fin. J'ai un livre à relire qui permet d'aimer la vie malgré tout. À lire si vous trouver que la vie va trop vite: "La dernière leçon" de Mitch Albom. Demain, une autre journée va commencer. Je vais voir si je vais arrêter de pleurer avant la fin de l'autoroute.

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